Qu’est ce qu’un nuisible ? Ou bien un animal dit
nuisible ? Chaque animal à sa place dans la nature, quels sont les dégâts
que celui ci occasionne pour que l’on juge qu’il doive disparaître. Les
chasseurs et les exploitants agricoles détruisent ces animaux et ces derniers
ont recours à des entreprises de piégeage pour réguler les populations de
micro-mammifères, où est le bon sens dans tous cela ? Le classement de
tous ces animaux en nuisibles, en premier les renards, puis les blaireaux, les
fouines, martres, putois, belettes et tous les autres dont les corvidés, les
oiseaux les plus intelligents de la nature, permet aux amateurs de tuerie de
pouvoir à tout moment les massacrer sans raisons, car des raisons il n’y en a
plus, il n’y a plus de poulaillers ni de petit gibier, la raison de
l’acharnement à détruire n’est plus la protection mais la volonté de prendre du
plaisir à tuer. Bien d’autres pays ont interdit ces chasses sans la moindre
conséquence négative et la nature revit et offre un spectacle aux promeneurs.
         Pouvez-vous comprendre quelqu’un qui tue par plaisir ?
Vous êtes-vous posé la question ? Vous avez autour de vous des amis, des
proches qui partent au petit matin, plein d’entrain, pour éclater le tête d’un
chevreuil ou d’une grive musicienne. Lorsque vous parlez avec eux il n’est pas
question entre vous de  divergences de goûts
musicaux, d’opinions politiques opposées ou de choix de vie différents, toutes
choses où nous pouvons ne pas être d’accord, vous êtes avec une personne qui
prend plaisir à tuer, à écorcher et à vider des êtres vivants sans autre
motivation que l’excitation de la violence et la mise à mort et ces gens sont
vos amis, vos confidents et vos compagnons. L’homme tue parce qu’il ne sent
supérieur à l’animal qui n’a aucune valeur pour lui, comme un meurtrier qui
égorge sa victime qui lui est étrangère. L’homme est se pense supérieur à
l’animal, il a inventé les armes, la torture, la discrimination, la violence
gratuite et toutes sortes de bonnes et de mauvaises choses et cela lui donne un
statut d’être supérieur indifférent à ce qui l’entoure pourvu que son égoïsme
s’exprime et soit assouvi. Il est seul au monde… il n’est même plus au monde.

 
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